Les Joyeux Saint Nicolas (07-08/12/2019)

Ahhh ! Les réveils de bonne heure, les chargements de coffres dans la faible lueur du petit matin, ça manquait !
C’est comme ça que ça a (re)commencé samedi matin. 5 dans notre voiture (Etienne, François, Jean-François, Miriam et moi). Les autres dans trois voitures :Laurent, Sophie, Robin, Myriam, Dane, PBM, Andrée, Laura, Seb, et Yvette, pour aller skier en Saint Nicolas à Verbier, comme c’est devenu la tradition depuis quelques années.
Nous avions préféré rester à l’écart des remontées mécaniques, pour faire une petite rando au dessus de Bourg St Pierre. Après avoir pris nos infos auprès de PBM, on a décidé de monter à la Becca Colinte, juste après le Mourin (interdit).
Le plan est simple : on se gare juste avant le barrage, on traverse, on monte, et on redescend.
Manque de pot, arrivés au barrage, il y avait une superbe grille pour empêcher le passage. Je suis pourtant bien sûr d’y être passé, sur ce barrage… Donc on s’est fait le fond de vallée, et on a perdu une bonne demie-heure.


L’enneigement… Bof. A peine la largeur de deux skis sur la route qui monte en lacets jusqu’à la cabane du replat vers 2245m.
Après ça, c’était très correct. Beaux paysages, des chamois, un lagopède, tous seuls là-haut. On a passé le col à 2550, enre la Becca et le Pey. La Becca était 300 mètres au dessus, c’était faisable, mais il commençait à se faire un peu tard, et la neige n’était pas vraiment top. Alors on a décidé de redescendre tranquille. On a eu de bons passages dans une neige agréable à skier -n’allons pas jusqu’à parler de poudreuse, mais pas loin – et aussi dans du carton de chez carton.
Les derniers mètres sur le chemin se sont faits à pied. En bas, certains ont pris l’option de remonter à la voiture (surtout Etienne!), les autres ont continué la petite route enneigée du fond pour arriver directement à Bourg St Pierre. Rétrospectivement, c’est d’ailleurs la meilleure option.


Maison Saint Pierre… On est les premiers arrivés, on prend donc les meilleurs lits :-)
Les autres n’arrivant pas, on décide de prendre un peu d’avance avec un petit blanc ma foi fort goûteux. Finalement le gros de la troupe arrive, on décharge les voitures, la bouffe, et on attaque les pâtes bolo et la soupe. Ça manquerait presque un peu de grosses casseroles, mais on se débrouille, et les pâtes bolo sont une fois de plus à la hauteur de leur réputation qui s’étend jusque dans les Baronnies Provençales…

On a eu aussi un petit épisode « chaud » avec une serviette laissée sur le radiateur des douches, qui a fini par s’enflammer en répandant une fumée toxique. C’est Robin qui a découvert le début d’incendie en ouvrant la porte des douches. Rien de bien grave, le feu ne risquait pas de s’étendre, car tout est carrelé, mais il était urgent d’éteindre les textiles qui dégageaient cette immonde fumée.
Séquence courants d’air ensuite pour évacuer le plus gros de la fumée, mais au matin ça puait encore pas mal dans le couloir…

Dimanche, on a décidé de se rendre à La Fouly où l’enneigement était meilleur, d’après ce qui avait été observé sur les webcams.

Effectivement , au départ, c’était très correct. Le groupe « rapide » a fait une boucle passant par la Dotse et la Tête de Ferret à 2713m, les autres sont montés gentiment par le vallon (jusqu’au petit col Ferret?).





Depuis la Dotse, on prend la belle ligne de crête pour arriver à la Tête de Ferret, bien enneigée juste devant les Grandes Jorasses.








A noter la descente face nord de la Tête de Ferret dans une poudre vraiment extra. Belle pente, belle neige, excellent pour une reprise. (Merci PBM) :-)

Impossible ensuite de trouver un endroit à l’abri du vent pour casser la croûte, on a fini par choisir un champ de rhododendrons à moitié recouverts de neige. Le groupe « PBM » nous a rejoints au moment où on repartait, on a donc fini la descente ensemble, et ils ont croqué dans leur casse croûte aux voitures.
Immanquable également les décis de bière ou de Ramseier chez Maurice, qui était absent, mais très avantageusement remplacé par une serveuse souriante, sympa,efficace, et qui plus est avait une plastique avenante.
Les histoires, la qualité de la neige, le vent, tout ça…
Et bientôt l’heure de se séparer, de remonter dans les voitures pour rentrer sur Besac…
Une bonne mouture cette année, malgré un manque de neige certain.
J’espère que les « Saint Nicolas » raconteront leur samedi...