Raid Queyras 2017
2 participants
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Raid Queyras 2017
Vendredi 24
Nous nous sommes retrouvés à Guillestre dans l'après midi. Jacques, Marie-Claude, Flo et Mimi dans une voiture depuis Besançon, et moi tout seul depuis Buis les Baronnies.
Montée vers Molines, dans le gîte que nous connaissons déjà, et que nous apprécions notamment par la qualité des repas servis (on y reviendra).
Samedi 25
Samedi matin, départ vers le fond de la vallée, en direction du col d'Agnel. Les voitures sont laissées à la fin de la route, un peu plus haut que Fontgillarde. Beau temps, on tire les peaux (comme dit Jacques) jusqu'au refuge Agnel (2580). En montant, on remarque que plus haut, le temps n'est pas top, et on croise le gardien-proprio du refuge sur sa moto-neige, équipé comme pour une expédition polaire. Fort heureusement pour nous, le vent se calme et sur la terrasse du refuge, au soleil, il fait vraiment bon.
La dernière mode: monter en VTT assisté au refuge Agnel...
Mais on n'est pas là (que) pour le farniente, et on se fait le tour de la crête de l'Eychassier dans le sens horaire, c'est à dire en passant par le col de l'Eychassier (2917), descente de l'autre côté, versant NE sur le lac Foréant (2618) et retour par le col Vieux (2806).
Dimanche 26
Nuit au refuge Agnel, et départ le lendemain vers l'Italie. Les plans ont été changés: on va toujours en Italie, mais le tour du Viso sera pour une autre fois. La météo s'annonce mauvaise le mardi, pile poil au moment où on doit faire des grandes traversées. Par prudence, on s'est repliés sur le plan B: des randos moitié itinérantes, moitié en étoile en restant dans le coin...
On traverse donc le plateau situé au sud du refuge, et on monte vers le col de Chamaussière, puis on monte sur le Pic de Caramantran.
De là, on descend direct sur Chianale, un peu surpris par le manque de neige. Nous nous imaginions que du côté italien il y en aurait des paquets, mais pas du tout. Bien au contraire, comme les versants sont exposés au Sud, on voit apparaître de grandes taches d'herbe... :-(
Flo s'est trouvé une prothèse dentaire p)as loin d'un petit ruisseau fort sympathique où nous arrêtons pour manger.
On n'a pas résisté à se prendre en photo en costumes traditionnels...
Tout en bas, sur les versants Sud, il reste encore un peu de neige sur la route, alors on prend la route, pour arriver à Chianale, petit bled tout au fond de la vallée.
Pas grand chose à faire une fois installés dans le gîte, à part une balade en savates (celles du gîte) et une visite à l'incroyable bistrot-musée-du-temps-jadis installé un peu plus haut dans la rue.
Déception aussi pour la nourriture: alors qu'on s'attendait à un repas pantagruélique, on a eu l'impression un peu de finir les restes de la semaine. Ce n'était pas mauvais, mais ce n'était pas non plus la gastronomie italienne qu'on a vu ailleurs...
Lundi 27
Retour en France par le Col Agnel. Départ tout plat, on prend ensuite la route, car peu de neige en dessous de 2000m.
Dans un lacet, on passe tout près d'un petit troupeau de bouquetins, qui se laissent photographier sans problème.
A peine plus loin, une carcasse d'un bouquetin de deux ans, bien nettoyée. Un loup ? Le garde italien qui montait en même temps que nous n'y croit pas trop, car les loups préfèrent le chamois au bouquetin. N'empêche que quand on a bien la dalle... Comme dit le proverbe "Faute de chamois, on mange du bouquetin".
Plus loin, des traces de grosses pattes. là encore, pas possible de distinguer empreinte de chien et empreinte de loup. Il aurait fallu pour cela en trouver des bien marquées, le loup laisse des empreintes en ligne alors que le chien marche les pattes avant plus écartées.
La veille, au refuge, on avait parcouru un ouvrage très documenté sur le loup. Il y a aussi des hybrides de chien et de loup qui sont venus de Slovénie.
Ça ne change pas grand chose pour le bouquetin qui s'est fait boulotter...
La montée au Col Agnel, côté italien se fait par un grand vallon que l'on finit par parcourir du côté gauche en montant. On aperçoit sur l'autre versant, dans la partie haute, la route qui doit être très sympa à faire à vélo...
Descente ensuite depuis le Col jusqu'au parking où nous avons laissé les voitures samedi, puis à Molines où nous retrouvons notre gîte, dans une autre chambre, avec, malheureusement, le même couple de gros ronfleurs avec qui nous avions déjà partagé le dortoir quelques jours avant...
Mardi 28
La météo ne s'est pas trompée...
Petite chute de neige, entre 15 et 25 cm, mais de vent.
Histoire de ne pas rester enfermés, on va faire un tour du côté du Pic Cascavelier.
C'est sûr, on l'a déjà fait par le passé. Mais comme on ne voit pas à 200 mètres...
Une montée dans un vallon, une traversée de forêt, et en arrivant sur une crête bien dégagée on se fait presque emporter par des rafales vraiment très violentes.
Demi tout donc, et une poudre toute fraîche dans les clairières et dans la forêt.
La banane donc en descendant, malgré les gros gants, les lunettes, les bonnets et les cagoules...
Dernière nuit à Molines, sans le couple ronfleur cette fois-ci, et toujours un excellent menu pour le repas du soir.
Mercredi 29
Le soleil est revenu, la neige est enfin tombée, nous partons vers le Pic Traversier, accessible depuis la vallée de Fongillarde. L'orientation du vent a pas mal restreint les possibilités, car de nombreuses plaques se sont formées sur les faces Est et Sud.
Belle rando, belle neige, beau soleil.
La corniche est impressionnante au sommet
A la descente, de la vraie poudre, si bien qu'en bas de la belle pente sommitale on repeaute pour redescendre.
Pareil un peu plus loin, on remontera un peu dans la traversée pour trouver une meilleure pente.
Le soir, on change de crémerie, pour aller s'installer tout au fond de la vallée, au refuge de La Monta, après Ristolas.
Endroit un peu lugubre, déjà bien à l'ombre, pourtant il n'est pas si tard, et un intérieur rustique de chez rustique.
Mais quand même du confort, un accueil vraiment sympa, authentique, un coin super cool auprès d'une cheminée pour boire la bière on ne peut plus locale, et une très bonne table.
Jeudi 30
Dernière journée de ski. on a décidé de faire une dernière rando, de passer une seconde nuit à La Monta, et de rentrer dans la journée du vendredi, avant les Grands Retours.
Départ du Roux, la vallée au N d'Abries, et direction Valpreveyre et son clacher triangulaire.
Pas vraiment les mêmes conditions que la veille, la température est montée, les peaux sont mouillées et dès que l'on sort de la trace, on se retrouve avec 3 kilos de neige sous chaque ski.
Ça s'arrangera pas mal en sortant de la forêt. Plus haut, il fait plus froid et ça ne botte plus.
On monte au sommet de l'Eypiol (2550 m). Beau panorama sur le Col d'Urine, heureusement situé sous le vent (facile, celle-là )
Bonne surprise, à la descente on arrive à trouver des petits passages vraiment sympa avec une bonne poudreuse !
Invité- Invité
Re: Raid Queyras 2017
Merci Olivier pour ce compte rendu, photos et vidéo, ambiance bien résumée pour cette semaine dans le Queyras. Le tour du viso maintenant C'est pour l'an prochain.
DUCA- Messages : 305
Date d'inscription : 03/12/2012
Re: Raid Queyras 2017
J' AURAI UN JOUR MAZOUT !!!!!!! J' T' AURAI !!!!!!!!!
mais bon, en attendant, merci pour ce compte rendu fort sympa ! et merci encore à Jacques pour l'organisation de cette semaine, modifiée au dernier moment ( mais bien réfléchie néanmoins en amont, la preuve qu'un plan B est toujours nécessaire !)
mais bon, en attendant, merci pour ce compte rendu fort sympa ! et merci encore à Jacques pour l'organisation de cette semaine, modifiée au dernier moment ( mais bien réfléchie néanmoins en amont, la preuve qu'un plan B est toujours nécessaire !)
Flo- Messages : 351
Date d'inscription : 02/12/2012
Re: Raid Queyras 2017
Ha! Ha!Flo a écrit:... en [H]amont, la preuve qu'un plan B est toujours nécessaire !)
Invité- Invité
Re: Raid Queyras 2017
En revenant de mon periple à vélo je suis passé par le col Agnel côté italien, comme nous l'avions monté à skis.
Rappelez vous: avant d'arriver sur la pente au dessus des barres, on est obligé d'empruter la route: pas d'autre solution., et pn a l'impression de traîner les peaux tellement ça ne monte pas.
Et bien, on est dans du 10% en moyenne sur le kilomètre, et ça, a vélo ça fait mal aux guiboles...
Ensuite ça ne se calme pas vraiment. Grosso modo on monte de 1000m en 10 km.
Mon vélo était chargé (environ 20kg) je suis monté sur la première petite et j'en ai ch...
Ma conclusion: la montée à skis est bien plus cool qu'à vélo (même chargé à 10/12kg)
Je suis sûr aussi qu'on va plus vite à skis.
Rappelez vous: avant d'arriver sur la pente au dessus des barres, on est obligé d'empruter la route: pas d'autre solution., et pn a l'impression de traîner les peaux tellement ça ne monte pas.
Et bien, on est dans du 10% en moyenne sur le kilomètre, et ça, a vélo ça fait mal aux guiboles...
Ensuite ça ne se calme pas vraiment. Grosso modo on monte de 1000m en 10 km.
Mon vélo était chargé (environ 20kg) je suis monté sur la première petite et j'en ai ch...
Ma conclusion: la montée à skis est bien plus cool qu'à vélo (même chargé à 10/12kg)
Je suis sûr aussi qu'on va plus vite à skis.
Invité- Invité
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