WE AUFALLE/GD CHAVALARD
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WE AUFALLE/GD CHAVALARD
Pour un vrai compte rendu, va falloir attendre un peu. J'ai les photos (superbes) de Thomas sur ine cle USB dans la poche de mon pantalon, le compte rendu dûment tapé dès le lendemain sur un ordi que j'ai oublié à Buis, et comme j'ai oublié d'emporter avec moi un autre ordi dans le Queyras où je me trouve actuellement je suis dans l'impossibilité de publier ici un vrai texte avec photos (j'utilise actuellement mon smartphone)
Bref, 15 jours d'attente.
En attendant c est un peu comme d'hab, on part en voiture, on fait une très belle course le samedi, après on boit une bière, on fait à manger, on dort, et le lendemain tres belle course, bière et bouchons à Aigle...
Sauf que...
La course du Gd Chavalard comportait un passage assez engagé et gazeux.
Rétrospectivement, on peug se poser des questions :
Est-ce que j'irai "tout seul", c'est à dire avec un ou deux bon (ou bonne) camarade?
La réponse est personnelle, et n'engage que les 2-3 participants
Mais à la question " Est-ce que j'emmenerais là un grouoe de 6 clampins?"
Là, c'est un peu différent, et je mesure l'engagement de Philippe lorsqu'il programme un truc du genre.
Et je dis "chapeau bas". Nous emmener, c'est placer en nous une confiance qu'à la limite nous n'aurions pas forcement en nous même.
Du coup, on sort de ce genre de we un peu plus grand, un peu plus sûr, un peu plus "vivant"...
Alors en attendant le vrai compte rendu, voilà ce que je mets derrière ce grand merci à l'attention de phiphi.
Bref, 15 jours d'attente.
En attendant c est un peu comme d'hab, on part en voiture, on fait une très belle course le samedi, après on boit une bière, on fait à manger, on dort, et le lendemain tres belle course, bière et bouchons à Aigle...
Sauf que...
La course du Gd Chavalard comportait un passage assez engagé et gazeux.
Rétrospectivement, on peug se poser des questions :
Est-ce que j'irai "tout seul", c'est à dire avec un ou deux bon (ou bonne) camarade?
La réponse est personnelle, et n'engage que les 2-3 participants
Mais à la question " Est-ce que j'emmenerais là un grouoe de 6 clampins?"
Là, c'est un peu différent, et je mesure l'engagement de Philippe lorsqu'il programme un truc du genre.
Et je dis "chapeau bas". Nous emmener, c'est placer en nous une confiance qu'à la limite nous n'aurions pas forcement en nous même.
Du coup, on sort de ce genre de we un peu plus grand, un peu plus sûr, un peu plus "vivant"...
Alors en attendant le vrai compte rendu, voilà ce que je mets derrière ce grand merci à l'attention de phiphi.
Invité- Invité
Re: WE AUFALLE/GD CHAVALARD
Merci Mazout pour ce gentil commentaire sur l'engagement de l'organisateur de courses.
Toutefois, un petit bémol : la plupart des participants aux courses que j'organise, je les ai formé, ou ils m'ont formé, donc je n'ai pas de mérite quant à la confiance que je peux avoir en vous . Tout le mérite est pour vous, merci d'avoir confiance en moi .
Toutefois, un petit bémol : la plupart des participants aux courses que j'organise, je les ai formé, ou ils m'ont formé, donc je n'ai pas de mérite quant à la confiance que je peux avoir en vous . Tout le mérite est pour vous, merci d'avoir confiance en moi .
PBM- Admin
- Messages : 573
Date d'inscription : 02/12/2012
Re: WE AUFALLE/GD CHAVALARD
On devait être 8, mais Marie Claude n’était pas trop bien et a préféré ne pas venir. Jacques n’avait pas la Grande Forme non plus, et pour Philippe, c’était la cata : complètement pris des bronches. Mais comme ce n’est pas le genre de gars à renoncer à un truc qu’il organise, il est venu, avec Etienne et Thomas dans sa toute belle nouvelle voiture. Thomas, c’est un p’tit gars super sympa qui a de l’humour, toujours le sourire, skie en Telemark et surtout a une caisse d’enfer.
En comptant Laura qui a rejoint son Papounet à Genève et Mimi et moi dans la voiture de Jacques, ça faisait donc sept.
Départ au parking des remontées d’Ovronnaz, et en route pour la Pointe d’Aufalle. On démarre doucement, mais c’est encore trop vite pour Philippe : peut pas respirer, l’air froid lui brûle les bronches. Au bout d’un moment, il nous donne sa consigne « Faut pas m’attendre, de toute façon j’irai pas en haut et vous non plus car vous n’aurez pas le temps, donc faut pas m’attendre !!! »
Comme tout le monde avait écouté la météo alarmiste, on a mis des sous-couches, des couches, des sur-couches et une ptite laine par là-dessus. Et en fait, on a monté en T-shirt tellement il faisait chaud, du moins dans les deux premiers tiers de la course. Par contre dans le haut, tout le monde s’est rhabillé car le vent était fort et froid. En montant, on a croisé Thomas qui redescendait, parce qu’il était monté un peu trop vite pour nous, mais au sommet, il était encore là !!!
Il a bien fait, les 300 derniers mètres étaient super, question qualité de neige.
Nous étions donc 5 au sommet, Laura et Mimi, Thomas Etienne et moi. Jacques était loin derrière, en train de gérer ce qui ressemblait fort à un début de gastro. On s’apprêtait à redescendre, mais on l’a vu arriver, genre « La nuit des mort-vivants ». Il nous a déclaré : « je suis monté vraiment au courage. » Vu sa mine, on n’a pas eu de mal à le croire
Belle descente dans de la bonne neige, et on a récupéré notre PBM qui était couché dans la neige . Cela ne l'a ne l’a pas empêché de descendre comme d’habitude, dans son style inégalé -sauf peut-être pas Laura, hérédité oblige.
Retour aux voitures, puis au gîte qu’on connaissait déjà, un genre de dortoir dans un motel tenu par un Crétois. Pot rituel. En tant que médecin autoproclamé du groupe j’ai prescrit à Jacques un Ouzo sans eau sans glace. Le patron qui avait les mêmes références médicales que moi a légèrement forcé la dose, ce qui fait que notre Jacques, après un quart d’heure de gargouillis stomacaux, s’est déclaré guéri et a même pris une bière…
Mimi manquait à l’appel, car elle était dans un état quasi-comateux et est allée se coucher direct. Thomas, pour sa part, est allé faire un petit footing dans les vignes, histoire de faire un peu d’activité, après cette journée pépère..:-)
Mais miracle, au moment de faire à bouffer, tout est rentré dans l’ordre : Mimi, Jacques et Philippe ressuscités, les autres reposés après une station allongée sur le lit ou un ptit footing (voir plus haut).La suite, c’est un peu comme la fin des albums d’Astérix, sauf qu’on ne ligote personne à un arbre. D‘autant plus que JF n’était pas là…:-)Pâtes bolo, salade de fruits, rien de spécial, à part le champagne offert par Philippe en l’honneur de l’embauche de Laura.
Dès la fin de la sortie, on avait examiné la possibilité de se faire le Grand Chavalard pour le lendemain, avec deux départs, un pour les « costauds » de tout en basdans le brouillard avant l’ouverture des remontées mécaniques, un pour les autres qui utiliseraient les télésièges pour réduire le dénivelé.
Au dessus de 1900 m, c’était le Grand Beau.
Les deux groupes se sont retrouvés pas loin du départ du groupe 2, et tout le monde est monté ensemble pour la majeure partie de la course.
Et quelle course !
Une des plus belles que j’ai jamais faites. Une très belle partie en alpi avec notamment un passage sur une toute petite vire bien gazeuse qui remet les neurones en place, et qui oblige à bien se concentrer sur ce qu’on fait et où on pose les crampons…
Une belle traversée, toujours à pied avec les skis sur le sac, pour arriver aux Hautes Fenêtres avec le soleil, comme pour nous inciter à faire des photos. Tous un peu euphoriques après le passage d’alpi un peu expo, comme on l’a déjà été après l’arête des Dômes de Miage ou celle du Dolent…
Très belle descente ensuite dans une face pentue et enneigée comme il faut. Dans la bas, avant de repeauter, on casse la croûte au soleil. La face qu’on vient de descendre est incroyable : quelque chose de gigantesque, tout comme les avalanches qui l’on descendue récemment. Le bas n’est qu’un immense cône d’avalanches. Quand nous descendions, nous avons fait en vain des traversées pour essayer de trouver un espace sans neige dure et sans boules, sans traces d’avalanches.
Pour la suite, c’était nettement moins bien mais somme toute assez amusant : brouillard, neige dure pas trop skiable. Fin de la course sur les pistes de ski dont on apprécie le confort, un pot bien mérité dans un bistrot sympa, et les inévitables bouchons à partir de Aigle...
En comptant Laura qui a rejoint son Papounet à Genève et Mimi et moi dans la voiture de Jacques, ça faisait donc sept.
Départ au parking des remontées d’Ovronnaz, et en route pour la Pointe d’Aufalle. On démarre doucement, mais c’est encore trop vite pour Philippe : peut pas respirer, l’air froid lui brûle les bronches. Au bout d’un moment, il nous donne sa consigne « Faut pas m’attendre, de toute façon j’irai pas en haut et vous non plus car vous n’aurez pas le temps, donc faut pas m’attendre !!! »
Comme tout le monde avait écouté la météo alarmiste, on a mis des sous-couches, des couches, des sur-couches et une ptite laine par là-dessus. Et en fait, on a monté en T-shirt tellement il faisait chaud, du moins dans les deux premiers tiers de la course. Par contre dans le haut, tout le monde s’est rhabillé car le vent était fort et froid. En montant, on a croisé Thomas qui redescendait, parce qu’il était monté un peu trop vite pour nous, mais au sommet, il était encore là !!!
Il a bien fait, les 300 derniers mètres étaient super, question qualité de neige.
Nous étions donc 5 au sommet, Laura et Mimi, Thomas Etienne et moi. Jacques était loin derrière, en train de gérer ce qui ressemblait fort à un début de gastro. On s’apprêtait à redescendre, mais on l’a vu arriver, genre « La nuit des mort-vivants ». Il nous a déclaré : « je suis monté vraiment au courage. » Vu sa mine, on n’a pas eu de mal à le croire
Belle descente dans de la bonne neige, et on a récupéré notre PBM qui était couché dans la neige . Cela ne l'a ne l’a pas empêché de descendre comme d’habitude, dans son style inégalé -sauf peut-être pas Laura, hérédité oblige.
Retour aux voitures, puis au gîte qu’on connaissait déjà, un genre de dortoir dans un motel tenu par un Crétois. Pot rituel. En tant que médecin autoproclamé du groupe j’ai prescrit à Jacques un Ouzo sans eau sans glace. Le patron qui avait les mêmes références médicales que moi a légèrement forcé la dose, ce qui fait que notre Jacques, après un quart d’heure de gargouillis stomacaux, s’est déclaré guéri et a même pris une bière…
Mimi manquait à l’appel, car elle était dans un état quasi-comateux et est allée se coucher direct. Thomas, pour sa part, est allé faire un petit footing dans les vignes, histoire de faire un peu d’activité, après cette journée pépère..:-)
Mais miracle, au moment de faire à bouffer, tout est rentré dans l’ordre : Mimi, Jacques et Philippe ressuscités, les autres reposés après une station allongée sur le lit ou un ptit footing (voir plus haut).La suite, c’est un peu comme la fin des albums d’Astérix, sauf qu’on ne ligote personne à un arbre. D‘autant plus que JF n’était pas là…:-)Pâtes bolo, salade de fruits, rien de spécial, à part le champagne offert par Philippe en l’honneur de l’embauche de Laura.
Dès la fin de la sortie, on avait examiné la possibilité de se faire le Grand Chavalard pour le lendemain, avec deux départs, un pour les « costauds » de tout en basdans le brouillard avant l’ouverture des remontées mécaniques, un pour les autres qui utiliseraient les télésièges pour réduire le dénivelé.
Au dessus de 1900 m, c’était le Grand Beau.
Les deux groupes se sont retrouvés pas loin du départ du groupe 2, et tout le monde est monté ensemble pour la majeure partie de la course.
Et quelle course !
Une des plus belles que j’ai jamais faites. Une très belle partie en alpi avec notamment un passage sur une toute petite vire bien gazeuse qui remet les neurones en place, et qui oblige à bien se concentrer sur ce qu’on fait et où on pose les crampons…
Une belle traversée, toujours à pied avec les skis sur le sac, pour arriver aux Hautes Fenêtres avec le soleil, comme pour nous inciter à faire des photos. Tous un peu euphoriques après le passage d’alpi un peu expo, comme on l’a déjà été après l’arête des Dômes de Miage ou celle du Dolent…
Très belle descente ensuite dans une face pentue et enneigée comme il faut. Dans la bas, avant de repeauter, on casse la croûte au soleil. La face qu’on vient de descendre est incroyable : quelque chose de gigantesque, tout comme les avalanches qui l’on descendue récemment. Le bas n’est qu’un immense cône d’avalanches. Quand nous descendions, nous avons fait en vain des traversées pour essayer de trouver un espace sans neige dure et sans boules, sans traces d’avalanches.
Pour la suite, c’était nettement moins bien mais somme toute assez amusant : brouillard, neige dure pas trop skiable. Fin de la course sur les pistes de ski dont on apprécie le confort, un pot bien mérité dans un bistrot sympa, et les inévitables bouchons à partir de Aigle...
Invité- Invité
Re: WE AUFALLE/GD CHAVALARD
Par miracle, ce soir y'a un peu de connexion internet.
Je balance donc les excellentes photos de Thomas...
Je balance donc les excellentes photos de Thomas...
Invité- Invité
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