Interlaken 26-27 janvier 19

Un week-end très sympa, dans un très beau coin où l’on va rarement, et on a bien tort…
Interlaken, finalement, ce n’est vraiment pas loin. Ce n’est pas de la haute montagne, mais les paysages sont tellement chouettes que ça ne manque pas.
En tout cas, en début de saison, où l’on se contente de modestes dénivelés, c’est très bien.
Partis de 6H45 à Besac, nous sommes arrivés suffisamment tôt sur le premier site retenu par Philippe pour la rando du samedi. Manque de pot, pas vraiment de neige.
Plan B un peu plus loin, pour faire un truc au nom imprononçable. (Philippe, qui parle couramment le Kreu-Kreu, donnera tous les détails. Ce n’est pas seulement que les noms sont imprononçables, mais en plus je n’arrive pas à les mémoriser. Je n’ai pas arrêté de regarder la carte pendant les courses, mais au moment de rédiger ce compte-rendu, ce dont je me rends compte, c’est que je suis incapable de localiser là où nous étions ce we !

Bref… Une montée dans une neige pas trop mauvaise, qui s’avérera super à la descente.
Un passage en forêt, une crête qui donne sur le lac de Thun tout en bas, plutôt vers le nord.







Du froid, du vent en haut, mais du soleil et de la chaleur qui nous ont permis de faire un pique-nique sympa au pied d’un chalet. Pas souvent, au mois de janvier…

Une descente dans de la poudre ! Bon, vers le bas, ça commençait à tourner moins facile, mais au moins on faisait quand même nos propres traces.


Retour voitures skis aux pieds, et direction Beatenberg pour le gîte. Super gîte, tout le confort, et plein d’attentions délicates de la part de notre logeuse, sur la table un panier avec confitures, nutella (qui a fait un malheur au petit dej) fromage du coin, lait, jus d’orange, tablette de chocolat.
Des lits XXL avec draps, couettes, serviettes de toilette, et un petit chocolat posé sur l’oreiller.
Du coup j’ai été obligé de reconnaître que l’accueil était super, et j’ai même fait amende honorable en retirant tout le mal que j’ai pu dire sur les Suisses Allemands au cours de ces dix dernières années…


Apéro ++ car on a fêté l’anniversaire de Jacques (à un jour près), qui avait apporté de quoi amuser les gueules et abreuver les gosiers. Champagne ! Quel âge déjà ? On s’en fout ! Notre Jacques a toujours la même caisse !


Repas mijoté par Philippe, arrosé d’un bon Bordeaux puis d’un Beaujolpif. La sempiternelle salade de fruits, agrémentée par une tuerie de gâteau concoctée par la pôvre Dane qui, malade, n’a pas pu venir et s’est désistée au dernier moment, et une non moins savoureuse composition de Andrée, à base de chocolat elle aussi (la composition, pas Andrée!)


On n’a pas testé le billard ni le baby-foot du sous-sol, tout le monde est allé sagement au lit pour être bien le dimanche matin.


Le plan, c’était viser la bonne fenêtre météo. Une bonne excuse pour Philippe pour faire lever tout le monde de bonne heure. Tu penses ! Des fois qu’il y ait du soleil tôt le matin !:-)
Mais je suis mauvaise langue. On a bien profité du petit dej et du Nutella, on s’est habilé et on est partis skis au pieds ou presque, depuis le chalet. C’est ça, le luxe !


Montée tranquille dans les sapins avec un peu de tout comme temps, des rayons de soleil, des bourrasques de vent, un peu de neige…
Le haut (Gemmenalphorn?) était assez sympa, avec un passage un peu engagé où l’on a trouvé plus prudent de mettre les couteaux (à part celui qui n’a pas eu envie de les lettre et celle qui les avait oubliés chez elle).

Une descente avec une neige moins bonne que la veille, plus gelée, à part un bout dans les sapins où elle était assez molle et agréable à skier. Mais ça n’a pas été bien long. Après ça on s’est retrouvé sur de super belles pentes, mais avec une neige vraiment hétérogène, avec des plaques de poudres de 4m2 au milieu d’hectares de croûte plus ou moins dure. Toutes neiges, quoi…


Retour au chalet, douche pour les plus puants, et on s’est fait le restant des pâtes de la veille au soir, accompagnée d’un Côteau des Baronnies qui avait échappé au précédent repas.


Un retour sans bouchon en suisse, mais un peu ralenti vers Pontus où il y avait à peine de neige sur la route.
La région là, j’y retournerais bien, car il y a pas mal de trucs à faire. Et l’avantage, comme je ne me rappelle pas des noms, c’est que ça fait encore plus de trucs à faire !

PS: il y a plein d'autres photos faites par vous, mettez-les sur un cloud, un drive, une box, que sais-je, mais partagez !
Quand je serai rentré dans ma grotte buxoise, je monterai les 2-3 rushes que j'ai fait de vos descentes en poudre. si vous en avez aussi, faites-les moi parvenir !!

Merci Olivier pour ce compte rendu, quelques photos supplémentaires pour illustrer notre WK.