WE à rallonge dans le Champsaur juste avant le confinement... (13-16/03/2020)

Jeff et Mimi sont partis de Besac après le boulot, jeudi soir, moi de Buis en milieu d'après-midi, ce qui m'a permis d'installer le gîte avant qu'ils n'arrivent...
Le gîte est sympa, on l'avait déjà testé avec Jacques et Marie Claude. Mais on y reviendra [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]...

Vendredi 13 mars: ski de piste à Orcières
On se lève, temps pas terrible, purée de pois, assez humide. On décide d'aller -une fois n'est pas coutume - à la station d'Orcières-Merlette. Un télésiège, un autre, et on sort des nuages. En haut, grand beau. Super. Bonne neige, personne, aucune queue, et un domaine skiable vraiment très étendu et varié.
Objectif du jour: le contre-virage (surtout pour Mimi car Jeff n'en voit pas l'utilité, mais bon...)
Dérapage en sortie de virage, reprise de carre musclée, qui a pour effet de tasser et de fléchir les jambes, donc pouvoir en profiter pour déclencher le virage suivant.
Hop! Wizz ! Tchack ! Hop, Wizz ! Tchack ! Hop ! Wizz ...
Au bout d'un moment je m'aperçois que la technique du dérapage n'est pas maîtrisée: la ligne d'épaule n'est pas tournée face à la pente, ce qui fait que le dérapage n'est pas vraiment contrôlé en direction et en intensité.
Et d'un seul coup, ça y est, Mimi a pigé ! Wizz! Tcack! Hop ! Super ! On va pouvoir aborder les grandes pentes et les chemins étroits (c'est là que ça sert le plus).
Bref une journée bien technique, où nous étions les seuls à skier "randonneurs" sur la piste, en faisant 10 virages là où tout le monde n'en fait que la moitié d'un...
Bien nazes également le soir, on le paiera un peu les jours suivants...

Samedi 14: Pointe Nord de la Venasque
 L'objectif, c'est de faire le Pic du Tourond en partant de Chaillol. Première rando. Pas de neige en bas, mais des grosses quantités en altitude. A Chaillol, c'est presque un peu juste au départ, on zigzague un peu entre les plaques d'herbe. Le départ, c'est comme pour le Vieux (Chaillol), sauf que 200 mètres avant le réservoir, on part sur la droite en écharpe pour passer au dessus de la gorge du torrent de Fond Froide.
C'est bien dur, on a mis les couteaux. On monte dans les pentes pour se retrouver sur un petit plateau juste devant une pointe.

On ne regarde pas le topo, on monte (Jeff et moi) comme des demeurés alors que Mimi reste au soleil sur le plateau. Grimpette sympa, la fin en escalade en mixte neige/rochers - on apprécie les piolets qu'on a emmenés- tout content de nous, on se dit "Tiens, ça c'est un truc pour PBM, qui fini un peu gazeux", et meeerde ! quand on arrive en haut, on se rend compte qu'on s'est gourrés de pic ! Pas grave, on se dit, on ne le dira à personne, et on racontera que c'est ce qui était prévu initialement... On a fait la Pointe Nord de la Venasque, au lieu du Pic Tourond.

Lundi, on a pris une photo depuis Soleilboeuf, d'où on voit très bien l'enchaînement de la pointe Nord de la Venasque, le pic du Tourond et le Vieux Chaillol au fond, tous orientés de la même manière.


On aurait du passer un col sur la droite, au niveau du plateau, l'affaire de 30 mètre de dénivelé, pour se retrouver dans la montée du Pic du Tourond. Mais finalement, ce n'est pas plus mal comme ça. On s'est rendu compte les uns et les autres que la séance péda de ski de la veille nous avait un peu usés.
Très belle descente dans la face sud, puis retour par le même chemin. Le temps qu'on monte, ça avait bien détendu et on est descendu sur de la moquette. Cool...

Dimanche 15: Col de la Montagne Haute

On attaque du lourd: le Mourre Froid, course assez longue avec beaucoup de distance et de dénivelé sur la fin. Départ de Prapic, on marche 500 mètres sur le chemin plein sud avant de trouver la neige. Ensuite, on suit une vallée, on fait du plat pendant une tirée. Mais c'est très beau, très sauvage. On avait prévu le Mourre Froid, avec en plan B la Pointe de Reyna ou l'Homme.
Après une longe marche, on arrive au Saut du Laire, un endroit très beau avec un petit pont qui enjambe la gorge du Laire.


Le topo pour le Mourre Froid, c'est partir sur la rive droite, monter en S sur un plateau au dessus de barres rocheuses, et de traverser jusqu'au sommet.
Seulement, on a beau regarder, pas de traces... Grosse discussion entre Jeff et moi sur le fait qu'il n'y ait pas de traces puisse compromettre la rando.
Lui, c'est du genre : "Si les locaux n'y sont pas allés, c'est qu'il ne faut pas y aller". Pour moi, ce n'est pas un argument. Bien sûr c'est rassurant, mais ce n'est pas un critère, car alors on ne fait jamais de trace, on ne skie que dans le trafolé, et de plus la trace -si trace il y a - a peut être été faite pas un suicidaire, en quel cas il ne faut pas la suivre.
Objectivement, il n'y a pas de pente, les grosses plaques se sont purgées, le sol est béton (gros regel après un redoux, risque 2, etc...). Moi je le sens bien, et je trouve que c'est un peu bête de s'être cognés les 4-5 bornes de plat pour aller faire un bouset, quoique la Pointe de Reyna soit un bouset de 2908 mètres. Mais on est de mauvaise foi ou on ne l'est pas...
On traverse donc rive gauche et on remonte une belle pente S-O, qui débouche sur un replat, et là, on tombe sur une belle trace, qu'on suit et qui s'oriente plein sud. Jeff est devant, il ne voit pas la trace de montée qui part à droite pour l'Homme. Tant mieux, les pentes me paraissent craignos, avec des plaques monstrueuses et des gueules de baleine d'une largeur incroyable...


On continue donc tout droit, et qu'est-ce qu'il y a devant nous ? Le Mourre Froid !
A ce moment on voit deux gars descendre du sommet, tranquilles. Ça veut dire aussi, par rapport à notre discussion de tout-à-l'heure, que si on ne voit pas de traces, c'est pas forcément qu'il n'y en a pas, mais qu'on ne les pas vues, c'est tout.
Devant nous deux groupes. le premier est composé d'une demie-douzaine de randonneurs qui attaquent une pente assez raide en dessous d'un col, après avoir fait une trace passant vraiment à côté d'une plaque monstrueuse. Pas cool.
Le second groupe est composé de deux gars qui font une belle trace, en face Nord, dans des pentes correctes et d'apparence saine. 



Nous les suivons donc, pour arriver au Col de la Montagne Haute (2782). Le sommet du Mourre Froid est sur la gauche, 111 mètres plus haut, mais l'arête pour le joindre n'est pas facile. Et puis on est un peu crevés. On dépeaute, et on se fait une descente dans une grande pente, avec le haut en poudre, le bas en moquette, et tout en bas sur une neige dure, genre moquette qui a commencé à regeler. Pas très agréable, mais sans surprise.Ça scratche juste un peu à chaque virage...
Retour à Prapic en se recognant le plat (qui es vraiment plat) à 1630 m d'altitude.
Du coup, on a vu qu'on pourra faire un autre coup le Mourre Froid, en passant plus direct que sur le topo officiel. La course est tellement longue que ça vaut le coup de raccourcir la montée...

Lundi 16: Soleilboeuf

Dernier jour, on rentre ce soir. A la radio, il y a des rumeurs de confinement. Confinement en Italie, en Espagne. Le tour de la France ne va pas tarder... Nous, on en profite pour griller nos dernières cartouches de jours de liberté: comme on n'a pas envie de faire un truc long avec une neige hasardeuse (genre l'Aiguille d'Orcières orientée plein nord), on part pour le débonnaire Soleilboeuf.
Pas de neige sur le chemin sur l'adret, jusqu'au passage à gué. Ensuite, c'est bon. On passe pas loin du Palastre, qui ressemble à une grosse motte de ce côté-ci, mais qui est un à-pic vertigineux côté Sud..., et on arrive sur le replat qui mène soit à Soleilboeuf, soit à la Pointe Sud de la Venasque (qu'on a faite, Jeff et moi, il y a juste deux mois).
On opte pour la belle arête située à gauche en montant, sauf Mimi qui préfère monter dans la face. Il y a des traces, c'est en conditions, nous ne sommes pas loin et restons en vue les uns des autres. L'arête est magnifique, dominant la vallée du Drac, elle se monte à ski. Il y a bien un passage où il faut faire deux conversions un peu engagées, car derrière il y a pas mal de gaz, mais d'un autre côté il n'y a pas une grosse pente, et pas de quoi merder sa conversion. Juste, il ne faut pas se planter car je pense qu'il doit être difficile de se récupérer, en cas de chute, avant les barres... Jeff, qui est une poule mouillée et un coyote à foie jaune déchausse et passe à pied: nous avons négocié, sur le terrain, et il m'a lui-même autorisé à utiliser ces qualificatifs, le concernant, dans le compte-rendu, qu'il préférait ça plutôt que de passer à ski. Dont acte.


Mimi nous rejoint en haut de l'arête et on s'achemine vers le sommet tout proche.
De là, on voit bien notre course de samedi, le réservoir en bas...


Encore une fois, très belle descente dans la pente sommitale. Le replat en dessous (qui n'est finalement pas si plat) est en moquette. Bonne neige, de printemps certes, mais bonne neige. On casse une croûte au pied du Palastre, côté nord (côté sud, c'est le gîte, mais 900 mètres plus bas ), et on rejoint la voiture par des combes et dans le chaos de la face S-E du Palastre. Bonne neige par endroits, soupe en bas.

Retour au gîte, ménage, douche, chargement des voitures, retour...

L'endroit est vraiment très chouette. Le Champsaur, ça ne paraît rien comme ça, mais les possibilités sont énormes, les courses peuvent être très variées (pas trop comme dans l'Envers de Belledonne où il n'y a rien en dessous de 1500m de D+), avec des expositions vraiment très différentes, ce qui nous a laissé à penser qu'on pourrait y retourner pour notre traditionnelle semaine de nouvel an...

Ce mouvement d’humeur passé, n’allez pas en conclure que ce compte-rendu n’est qu’un tissu de mensonges, mais je vais essayer de rectifier les erreurs, volontaires ou involontaires, contenues dans le texte, par ailleurs fort intéressant et riche, qu’Olivier nous a aimablement concocté.
A présent, voyons ceci par le détail, je citerai à chaque fois les contrevérités énoncées, avant d’y apporter les corrections et précisions adéquates.
Je me permettrai par ailleurs de compléter brièvement ce récit par quelques observations personnelles.

Jour 1 : Ski de piste à Orcières-Merlette


Je cite « Objectif du jour : le contre-virage (surtout pour Mimi car Jeff n’en voit pas l’utilité, mais bon… »
Faux ! Je n’ai jamais dit une chose pareille, et bien au contraire, cet exercice de contre-virage, je l’ai pratiqué des dizaines, peut-être même des centaines de fois au cours de la journée, d’où l’état de fatigue ressenti par mes jambes, lesquelles n’ont pas l’habitude que je les sollicitasse ainsi pendant des heures en me comportant comme un ressort.

Alors que j’obéissais aux injonctions d’un moniteur de ski autoproclamé vêtu d’une veste d’un rouge depuis longtemps passé, résonnait dans ma tête en boucle la réplique des Bronzés « Flexion, planté du bâton, extension… Flexion, planté du bâton, extension, Flexion… ».
Cependant, je me suis permis d’objecter qu’en en ce qui me concerne et en forte pente, j’essaye d’être en capacité de ralentir, voire de m’arrêter, en sortie de virage afin de ne pas être emporté par la vitesse et de pouvoir étudier la trajectoire pour le virage suivant.
Le fait de ralentir ou de s’arrêter en sortie de virage n’est pas en contradiction avec la reprise de carres avant virage, en termes musicaux, on dirait que c’est un arrangement légèrement différent du même morceau.

Pour autant, je n'ai jamais vu un chef d’orchestre portant une veste allant du rouge vermillon au rose pâle, et scandant chacun de ses gestes par diverses onomatopées, tant et si bien que, à la fin de la journée et la fatigue aidant, son refrain lancinant « Dzoing, dzoing, dzoing… » a fini par se transformer dans ma tête en un « Tagada tsoin tsoin » fort peu adapté au ski, surtout quand on pouffe de rire à chaque instant rien que d’y penser.

Ce fut une fort belle journée de gymkhana à skis.

Jour 2 : La Pointe Nord de la Vénasque (le Tourond des égarés)



Après une traversée scabreuse du ruisseau par Olivier,
"On ne regarde le topo, on monte (Jeff et moi) comme des demeurés… et meeerde, quand on arrive en haut, on se rend compte qu’on s’est gourés de pic ! ».
Si ce n’était que ça… mais c’est pire : d’instinct on le savait qu'on n'allait pas au bon endroit, mais on n’en a rien fait ! 
Arrivés sur le plateau, je dis à Olivier « Tiens c’est marrant, ça ne ressemble pas à ce qu’on en voit de loin ni aux photos », et lui me dit « Et la pente ne penche pas un peu au dessus de barres comme sur la carte ». Normal, ce n’est pas le même sommet ! Ah, si on était allé jusqu’au col…

Arrivée d'Olivier au sommet par l'arête. "Il y a du gaz", dit-il à cet instant, la voix tremblante.

Tant pis, on a fait de la reconnaissance, et la prochaine fois, on fera le Tourond en boucle… et en étant prudent dans les dernières pentes sommitales, légèrement inclinées au dessus de barres rocheuses d’une centaine de mètres au moins. 
Voici le Tourond comme nous l''avons vu depuis le sommet

Dans le topo Volopress il est écrit pour ce sommet « Exposition 2 » en cas de chute, dont la définition contient la phrase « Si l’envol est certain, le risque de percussion ne l’est pas ».
Et l'arête nord de la pointe sud de la Vénasque, gravissable a priori



Jour 3 : Tergiversations et circonvolutions autour du Mourre Froid (2993 m)
Le samedi soir, la question se pose : où allons-nous demain ? L’idée est de changer de secteur et de versant, pour tester les versants nord, au cas où on y trouverait encore de la poudre, d’après les traces que nous avons pu voir de loin dans la face nord de l’Aiguille d’Orcières.
Et comme nous avons visité Prapic, tout au fond de la vallée, le vendredi soir, je propose de partir de là-bas, et puisque nous sommes en forme, de gravir le Mourre Froid.
Venons-en donc au fait : « On a beau regarder, il n’y a pas de traces » Ce n’est pas exact, car s’il n’y a effectivement pas de traces de descente dans le versant nord (700 m à 32 degrés de moyenne, selon le topo), que nous convoitons, on voit par contre deux personnes en train de monter sur le plateau pour rejoindre l’arête de gauche… puis bientôt on ne les voit plus en direction du sommet, car ils ont fait demi-tour, on voit bien leurs traces de descente !
Cela ne m’incite pas franchement à y aller, alors que de l’autre côté, sur notre droite, il y a des dizaines de traces de descente venant de la pointe de Reyna et de l’Homme.

« Non, je n’irai pas là-haut ! », m’exclamai-je, avec force trépignements (peu pratiques à effectuer avec les skis aux pied, croyez-moi).
C’est à cet instant que j’ai déclaré à la cantonade, et à destination d’Olivier, que je préférais être qualifié de foie jaune et de pied tendre (et non de « coyote à foie jaune », expression qu’il emploiera ensuite, notez-le bien) dans le compte-rendu de la journée, plutôt que de gravir le Mourre Froid aujourd’hui dans ces conditions.
Donc, après que j’eusse essuyé un regard noir de la part d’Olivier, nous poursuivons dans la direction des traces débonnaires. Après un moment, nous apercevons deux autres personnes qui entament, chacun son pour et prudemment, la descente de la face nord du Mourre Froid encore vierge de toute trace, dans une neige qui semble de très bonne qualité… Nom de nom ! Mais d’où sortent-ils, ces deux-là ? (On les voit sur le photo ci-dessous)

Au même moment, voyant deux groupes qui nous précèdent qui vont dans la direction de l’arête ouest du Mourre Froid, je me mis à rétropédaler vers l’avant par rapport à mes dispositions précédentes, et je me dis qu’en les suivant, nous allons peut-être pouvoir nous rattraper et gravir le sommet par l’autre tracé indiqué sur la carte, par l’arête de droite.
Sans mot dire, nous continuons donc à les suivre, jusqu’à ce qu’un peu plus loin Miriam qui progressait en troisième position nous hèle « Dites donc, on n’aurait pas dû tourner à droite ? Et si on continue comme ça, on va où ? »
Stupéfaits, Olivier et moi nous rendons compte qu’elle n’avait pas compris la manœuvre et le changement de destination, certes opéré de manière tacite et implicite, la télépathie masculine aidant. Confus, nous en sommes réduits à bredouiller « C’est-à-dire que… euuuuhhhh tu vois, par là il y a des gens qui montent, et… eeuuuhhh…. en les suivant on va rejoindre l’arête de droite, et ensuite, hem hem... si on suit l’arête on peut atteindre… glurps… le Mmm… Mmmm… Mourre Froid ! » 
Bref, après quelques explications aussi entortillées que subtiles de notre part, Miriam consent à se remettre en route, non sans préciser « je verrai jusqu’où je vais ».

Finalement, nous n’y sommes pas allés, à ce sommet, car une fois au col, l’arête s’avérait une entreprise plus longue et ardue que ce à quoi on s’attendait. Et en plus, les nuages arrivaient au dessus du sommet !

Mais quoi qu’il en soit, je persiste à penser qu’il vaut mieux se méfier d’une pente réputée comme délicate, lorsqu’on voit qu’elle ne comporte aucune trace et qu’au contraire, des dizaines de personnes ont fait le choix d’aller ailleurs à proximité, en évitant soigneusement le sommet majeur du secteur !
Mais comme l’a écrit Olivier, nous y retournerons, avec un itinéraire de notre cru et qui semble de bon aloi, selon nos observations attentives.

 Jour 4 : La pointe de Soleil Boeuf

A la lecture du compte-rendu de cette journée, je m’insurge : Olivier n’avait aucun droit de m’affubler de ce qualificatif outrancier, comme je l’ai expliqué précédemment.
Ce n'est pas pour la sortie de ce jour que j'ai autorisé l'usage de ces expressions tirées de Lucky Luke, mais pour le récit de la sortie de la veille, au Mourre Froid !
Un fois faite cette rectification capitale, le reste du compte-rendu de la journée par Olivier est globalement conforme à la réalité.
Encore une belle journée, dans un secteur Vénasque-Soleil Boeuf-Palastre qui nous a chaque fois ravis, et où nous avons pu repérer quelques parcours alternatifs prometteurs, pour une prochaine fois.

To be continued.  Tagada tsoin tsoin.

Chers et estimés collègues skieurs et lecteurs assidus et passionnés de ce forum, j'ai ajouté quelques photos dans mon texte précédent, et une dans celui d'Olivier, afin d'illustrer le propos.

Je vous invite donc à aller les consulter à nouveau